dimanche 11 mars 2018

Pourquoi j'ai finalement arrêté le porno pour entrer au couvent

Salut à toi, ma petite chauve-souris philanthrope.


Aujourd'hui, je vais te raconter comment j'en suis venue à lâcher le porno pour entrer au couvent.


Bonjour ma p'tite tomate farcie, cet article est la suite de "Pourquoi j'ai décidé de me lancer de le porno", si tu ne l'as pas encore lu, clique ici.
(sinon tu vas rien comprendre)

Voilà.
C'est bon, on est entre gens qui sachent ?
C'est important, de sachoir.
Du coup, toi tu saches que je me suis pas lancée dans le porno.
Et que je suis pas entrée au couvent non plus, si tu es un minimum pourvu de sens de la déduction.

Par contre, t'as déjà lu que pour exprimer tes désaccords avec les gens que tu aimes tout en conservant des relations harmonieuses, il fallait 3 clés.

(véridique : cet homme légendaire a été à l'école avec mon père)
(ça fera ma fierté toute ma vie, bien que je n'y sois pour rien)

Dans mon article précédent, on a parlé du respect et de la maîtrise de soi.
Alors, j'espère que t'as pas trop fait chier le monde depuis, et que t'es resté gitil.
Parce que c'est bien, d'être gitil.
Mais faut quand même dire les choses, sinon ça moisit au fond de ton cœur, et c'est dégoûtant, du moisi dans le fond du cœur.

Et donc aujourd'hui, mon petit salsifi roi du dancefloor, cet article est venu t'apporter la deuxième clé.
C'est bien aimable de sa part, tu peux l'en remercier.
Faut dire qu'il avait pas grand chose d'autre à foutre, mais, quand même, il était pas obligé.
Il aurait très bien pu aller faire du vélo avec ses copains.
Alors tu dis merci, point barre, c'est quand même pas compliqué.
Merde à la fin.
Bordel de cul.

Il vient gentiment te donner une clé, et toi ça t'arrache la gueule de lui dire merci ?
Belle mentalité.
20/20, bravo.

Je passe l'éponge pour cette fois, mais c'est bien parce que c'est toi.
Y en a qu'ont fini au fond de la Méditerranée avec les pieds dans le ciment pour moins qu'ça.

Poursuivons.
Voici donc, la deuxième clé :

L'empathie


<<wébofonsenfou>>
râles-tu, à croire que tu ne sais faire que ça.
<<Fais moi confiance, peut-être que la suite t'intéressera>> 
te réponds-je patiemment, tout en te mettant des coups de tournevis dans le foie, parce que, vraiment, tu fais chier à tout le temps me couper la parole.
C'est pas la première fois que j'te l'dis Martin.

C'est bon, j'peux parler ?
Non parce que sinon, j'te laisse écrire l'article.

AH ON RIGOLE MOINS JOSSELIN !

Après une longue inspiration, et la délectation que m'offre ton silence, je me lance :

L'empathie, c koa ?


<<Capacité de s'identifier à autrui dans ce qu'il ressent.>>
Selon le Grand Larousse illustré 2018 que je garde précieusement sur ma table de nuit.
(nan j'déconne, j'ai trouvé la définition sur Google)

Et du coup, on s'en sert comment d'ton empathie ?


On s'en sert pour se mettre à la place de l'autre, réellement.
En essayant de visualiser la portée de nos mots dans la tête de la personne, et non celle qu'on aimerait qu'elle ait.
Ne pas se dire <<moi, ça m'aurait fait réfléchir>>, ou encore <<moi, j'aurais reconnu mes torts>>, mais bien prendre en compte le fait qu'on n'a tout simplement pas le même logiciel de base que cette personne, et que les informations ne sont donc pas traitées de la même manière.

En plus de ça, lorsque l'on dit qu'on aurait accepté telle ou telle réflexion, c'est souvent faux et d'une mauvaise foi incroyable.
Oui, parce que t'es comme ça, Pierre-Elodie.
De mauvaise foi.

Parce que, même si le fond de notre remarque est juste, si la forme est dure, blessante, agressive, ou encore moraliste, quasiment personne ne peut y réagir de façon positive.
Comme je te l'avais dit dans l'article précédent, ça revient à traiter l'autre comme un adversaire et non comme un allié.
Tu ne dois pas chercher à blesser l'autre, ou appuyer sur ses failles.
C'est une attitude de domination, et aucune relation saine n'est basée sur un rapport dominant / dominé
(je ne parle pas du cadre de la sexualité, chacunféskiveu, et si insérer des pastèques dans l'urètre de votre partenaire vous procure un bonheur mutuel, allez-y, roulez jeunesse)

Avant d'attaquer une personne que tu apprécies, je te propose plutôt de prendre du recul, te calmer, et, en faisant appel à tout l'amour que tu as pour elle, de faire preuve de compassion à son égard.
Tu peux, par exemple, te demander si cette personne souffre, si son histoire et ses blessures ont pu l'amener au comportement que tu lui reproches.
Le problème ne s'envolera pas par magie, et il ne s'agit pas de tout tolérer, mais simplement de remettre les choses en perspective.
Ça te permettra d'aborder la situation plus sereinement, sous un angle que tu n'avais peut-être pas envisagé.
Tu auras ainsi beaucoup plus de chances de régler tes désaccords.

Je rappelle que le respect mutuel est une base essentielle pour une relation équilibrée.
Et l'empathie, qui en est une également, doit aller dans les deux sens.

Pour permettre à tes proches d'avoir de l'empathie à ton égard, c'est important de t'ouvrir à eux, avec sincérité et sans chantage affectif.
Pour qu'ils puissent comprendre qu'ils te font peut-être souffrir ou te contrarient, c'est absolument contre-productif de leur balancer des "tu fais chier" à la gueule.
Tu remarqueras même qu'après ça, ils vont inconsciemment appuyer tes propos, et te faire chier encore plus.


<<Alors, c'est quoi la solution magique, Tcheutcheuque ?>>

me demandes-tu, en t'étonnant de te prendre un coup d'boule pour m'avoir donné ce sobriquet.
Aimablement, j'accepte tes excuses en insérant les doigts dans tes globes oculaires, puis je reprends mes explications.
(ne faîtes pas ça chez vous, ces cascades sont réalisées par une professionnelle)

J'te disais donc, mon p'tit Bernard, que pour qu'une personne puisse se mettre à ta place, tu devais communiquer ton ressenti avec justesse, sans dramatiser, sans ton accusateur, sans phrases culpabilisatrices, sans gluten, et sans lactose.
Les phrases du genre <<ÇA T'PLAIT D'ME VOIR CHIALER ??>> (ou encore <<Maaaais ooon en aaa besooiiiiin, d'ces treeeenteurooooos, j'vais pas m'mettre à chialeeeer d'vant vouuuus kanmeeeem ??? :'( :'( :'(>> #specialecassdédi) vont simplement agacer l'autre, voire le faire marrer devant tes élans de tragédie.
Pas la peine d'être mélodramatique et de te rendre pathétique, Jean-Micheline.

Non, ce dont (auquel que) j'te parle, c'est de parler de ton ressenti avec sincérité, sans artifices.
Dire simplement <<Je suis triste>>, ou <<Je suis blessé(e)>> aidera beaucoup plus la personne à se mettre à ta place.

Je t'aiderai, dans mon prochain article, à formuler tout ça sans trop de maladresse.
<<- Mais pour qui elle se prend wesh ?? 
          -Pour Tcheuque Norris, alors ta gueule, cimer>>
(Et puis je donne des conseil àceukiveul, d'abord !!! Si tu veux pas, t'es pas obligé de rester. Chacun est libre de partir avant la fin de l'article. Je t'en voudrai pas. Sac à merde.)

En attendant, je conclurai en te disant que c'est important de respecter le ressenti de l'autre, et de pas le dévaloriser, ou le nier.
On est tous différents, notre vécu, notre éducation, nos valeurs ou encore nos priorités, ne sont pas les mêmes.
Tu n'as donc pas à juger si un ressenti est légitime ou non.
Sinon j'te pète la gueule.

Et réciproquement, l'autre se doit de respecter ce que tu ressens, et de ne pas le juger.
Ne laisse personne dénigrer ce ressenti, rappelle à l'autre s'il le faut que vous êtes différents, et qu'il se doit de respecter ce fait.
Sinon j'lui pète la gueule.

En fait, il s'agit simplement de tolérance et de compréhension.
UN PEU D'AMOUR DANS CE MONDE, WESH !!!

Rappel des fondamentaux de l'empathie

- Te mettre à la place de l'autre
- Ne pas chercher à blesser la personne, appuyer sur ses failles
- Respecter le ressenti de la personne
- Faire respecter ton ressenti

Le mot de la fin

Voalà, l'article est fini tavu.

Choix à faire


- Partager cet article
Parce que c'est une bonne action, et que t'es quelqu'un de bien. 
Et qu'en plus c'est gratuit.
Ça tombe bien, t'es radin.
Gentil, mais radin.

- Commenter cet article
Et là, tu feras direct partie de mes lecteurs chouchous.
P'têt' même que j'établirai un top 10, alors tiens toi prêt.

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Comme ça tu verras mes articles djirect.
Et qu'en plus, ben on est presque 100.
Et qu'à 100, j'ferai une surprise.
(en fait non, clique pas, sinon j'vais réellement devoir trouver une surprise à faire, et on sait pas c'que ça peut donner, moi à ta place, j'aurais peur)

Choix à ne pas faire


- Partir en silence.
T'as des doigts, il me semble ?
Tu peux donc, cliquer et taper sur des touches ?
Donc, par extension, m'écrire un commentaire ou partager cet article empli d'amour et de phrases ?
T'as vu tout c'que j'ai écrit, moi ?
Alors ça t'coûte quoi une phrase, hein, 
ÇA T'COÛTE QUOI UNE PHRASE, DIS LE MOI MARIE-HUBERT ??

Fin


Prochain article mercredi.
Tiens toi prêt pour la suite.
Et si t'as vraiment pas lu mon premier article sur le sujet,
clique ici :



et si tu veux lire la suite de ces deux articles, clique ici :




Bisous




4 commentaires:

  1. Toujours au top, Tcheutcheuque!!!

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  2. Non mais 10 ans après j'le lis enfin MEEEERDEEEEEE! je sais j'ai abusé... m'en veux pas ma couille! Et cimer pour la spécialedédicace :D :D j'en pleure de rire à chaque fois :D

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    1. Je t'en veux pas, t'es libre de faire c'que tu veux wesh !
      Hahaha on s'en lasse pas de cette dédicace :D

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Lash t com bb <3

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